Python royal
Le python royal est le plus petit des pythons africains, mais il n’en est pas moins impressionnant. Non venimeux, ce serpent nocturne chasse à l’affût et tue ses proies par constriction, en les étouffant dans ses anneaux puissants. Sa petite taille, ses couleurs variées et son comportement calme en font un NAC* (nouvel animal de compagnie)* populaire, mais son bien-être nécessite des conditions strictes.
Venez découvrir ce reptile au Zoo de Jurques et apprenez à mieux le comprendre !
Carte d’identité de l’espèce
📌 Dénomination
Nom : Python royal
Nom scientifique : Python regius
🌍 Origine
Continent : Afrique
Pays : Ouest et Centre de l’Afrique (Ghana, Togo, Bénin, Cameroun…)
⚠️ Statut de conservation
Statut UICN : Quasi-menacée (NT)
📚 Classification
Classe : Reptiles
Ordre : Squamates
Famille : Pythonidés
🥗 Alimentation
Carnivore : petits rongeurs, oiseaux, amphibiens
📏 Morphologie
Taille : jusqu’à 1,5 mètre
Poids : 2 à 5 kg
Particularités : posture défensive en “boule”
🔎 Infos complémentaires
Longévité : jusqu’à 20-30 ans en captivité
Reproduction : ovipare
Incubation : 60 à 80 jours
Nombre de petits par ponte : 4 à 10 oeufs
Maturité sexuelle : 2 à 4 ans
Mode de vie
Le python royal est un serpent nocturne et discret qui passe la journée caché dans des terriers abandonnés, sous des racines ou entre les rochers. Il est présent dans les savanes, les forêts claires et parfois les zones agricoles, où il s’adapte à la présence humaine. Animal à sang froid, il dépend de la température extérieure pour se réchauffer et être actif.
Alimentation
Ce carnivore se nourrit principalement de petits rongeurs, qu’il chasse à l’affût. Il saisit sa proie par surprise, la maintient avec ses dents et l’étouffe rapidement en s’enroulant autour d’elle. Son métabolisme lent lui permet de rester plusieurs jours, voire semaines, sans manger après un bon repas.
Reproduction
Le python royal est ovipare. La femelle pond entre 4 et 10 œufs, qu’elle couve en s’enroulant autour pour maintenir une température constante.
L’incubation dure environ 60 à 80 jours, après quoi les petits naissent totalement formés et prêts à chasser. En captivité, une attention particulière est portée à la température et à l’humidité durant cette période.
Les pythons au Zoo de Jurques
Vous pouvez retrouver nos pythons dans le village des reptiles. Ils vivent dans un terrarium adapté à leurs besoins thermiques et à leur mode de vie. Grâce à des aménagements variés (cachettes, substrats naturels, branches), ils peuvent adopter leurs comportements naturels.
Expériences & animations
Vous avez envie d’en savoir plus sur ces reptiles ? Le zoo de Jurques propose régulièrement des animations pédagogiques dans son parc zoologique : présentations, nourrissages, rencontres avec les soigneurs… Une belle occasion de poser vos questions, de dépasser vos appréhensions et de vivre un vrai moment de découverte. Les panneaux informatifs présents sur place vous guideront également tout au long de la visite.
Approchez les animaux au plus près avec l’expérience “Dans la peau d’un soigneur” ! Au Zoo de Jurques, vivez une expérience immersive unique en accompagnant un soigneur animalier dans son quotidien. Préparation des repas, observation des comportements, soins de ces espèces : découvrez les coulisses du zoo comme vous ne les avez jamais vues ! Ce pass soigneur exclusif vous permet d’approcher les animaux de très près, en toute sécurité, tout en apprenant sur leur bien-être et leur protection.
Une aventure inoubliable, à vivre sur réservation uniquement.
Conservation et engagements du zoo
Bien qu’il reste relativement répandu, le python royal est menacé par la destruction de son habitat naturel, le commerce international pour les NAC, et la chasse locale pour sa viande ou à cause de croyances culturelles.
Autres espèces de la zone “Parc serpent”
Continuez l’exploration des reptiles du zoo :
- Python molure
- Serpent des blés
- Serpent ratier des mangroves
Vocabulaire du zoo
*Nouveaux animaux de compagnie (NAC) : La liste des NAC est longue et diversifiée et les reptiles y occupent une bonne place. En France, les NAC seraient présents dans environ 10% des foyers. Certains NAC sont dangereux pour l’homme, avec des risques de morsures, de griffures sans compter les risques de zoonoses (maladies transmissibles à l’homme). Ces espèces peuvent aussi devenir invasives et nuire à la faune locale.